Trois Français, dont un enfant de 13 ans, sont morts et quatre autres personnes ont été blessées, mardi 16 février, en Toscane, dans le nord de l’Italie, lorsque l’autocar à bord duquel ils se trouvaient s’est renversé. "Deux adultes et un enfant de 13 ans, tous Français, sont morts", a indiqué un fonctionnaire de la police routière de Viareggio, sur la côte toscane. Selon des sources informées, l’état des blessés décrit au départ comme "grave" est "rassurant".
L’autocar transportait une soixantaine d’élèves et accompagnateurs du collège privé Notre-Dame de Ribérac, en Dordogne. Les deux adultes tués dans l’accident sont un chauffeur et une accompagnatrice, mère de famille, selon la direction diocésaine de l’enseignement catholique à Bordeaux. L’accident s’est produit vers 5 h 30 sur l’autoroute entre Gênes et Florence, selon les médias locaux.
Le véhicule provenait de France et se rendait à Florence, en Toscane, quand il s’est renversé pour une raison inconnue sur le bas côté de l’autoroute près de la sortie menant à la ville de Massa. Il est tombé dans un fossé et s’est retourné sur le toit. Selon les sources, l’état des rescapés a été contrôlé dans les hôpitaux de la zone. Ils ont été accueillis dans une structure hôtelière à Marina di Massa où ils étaient interrogés sur les circonstances de l’accident par les policiers, selon la préfecture de Massa Carrara qui a mis en place une cellule psychologique composée de spécialistes et d’interprètes.
DES CONDUCTEURS "TRÈS EXPÉRIMENTÉS"
Une enquête de la police routière italienne sur les causes de l’accident est en cours, les policiers envisageant un malaise du chauffeur ou un endormissement de ce dernier. L’autocar est immatriculé en Dordogne et appartient à la société Les Cars Magne. "Les conducteurs sont très expérimentés, la victime était employée depuis une dizaine d’années dans la société et connaissait bien cette région d’Italie. C’est quelque chose d’affreux, je pense aux parents des enfants et à l’épouse du chauffeur", a indiqué le gérant de la société, Bernard Magne.
Selon lui, "l’autocar de six ans a subi le dernier contrôle technique le 18 décembre 2009, il était équipé de ceintures de sécurité". Le ministre français de l’éducation nationale, Luc Chatel, a exprimé mardi "sa très vive émotion" après l’accident en assurant les familles de "son soutien dans cette épreuve". Il a dit avoir demandé la mise en place d’une cellule d’écoute dans l’établissement à Ribérac "afin d’accompagner les proches des victimes".
LeMonde.fr avec AFP / 16/02/2010